Pour Anniv' : Joyeux Anniversaire Miss Parker!!

Bon alors, je l'ai écrit à la base pour l'anniversaire de la série, mais étant donné que cette idée m'est apparue subitement à 18h aujourd'hui, eh bien je n'ai pas eu le temps de finir, donc je vous met le début, en me dépêchant d'écrire la suite (tout en sachant bien que j'ai déjà plusieurs suite à écrire )

Joyeux Anniversaire Miss Parker !!


Encore un jour comme un autre pour notre adorée Miss Parker, une journée passé à courir après sa « proie préféré » sans bien sûr parvenir à mettre la main dessus. Même si aujourd’hui elle en était vraiment à deux doigts, mais peut-être était-ce seulement parce que le caméléon avait quelque chose à lui délivrer…C’est vrai que cette journée n’est pas si ordinaire qu’elle y paraît au premier abord, après tout on est le 3 janvier, autrement dit le jour d’anniversaire de la Miss. Voilà donc la raison du cadeau du p’tit géni, que la jeune femme conserve dans ses mains depuis qu’elle l’a trouvé. Elle tient précieusement la petite boîte, sans vraiment s’en rendre compte, entre ses doigts, sous les regards intrigués de ses deux compères, Broots et Sydney. Ils sont tout les trois sur le chemin du retour, dans un jet du Centre. Ils ne leur restent environ qu’une demi heure de trajet, mais la miss ne semble vraiment pas prête à rompre le silence qui s’est installé dans la cabine, et ses collègues ne veulent pas se risquer à signer leurs arrêts de mort. Cependant, le psy est plus courageux qu’il n’y paraît et tente sa chance.

- Miss Parker ? Vous comptez ouvrir ce paquet de Jarod ? demande t-il guettant la réaction de la jeune femme.

- Bien sûr Syd ! répond-elle en sortant de ses pensées. Je n’ai pas pour habitude de ne pas ouvrir les paquets surprises de votre protégé !!

- C’est juste que…

- Que quoi ? Je l’ouvrirais quand ça me chantera Dr Freud !! ajoute t-elle d’une voix ferme et déterminée, ce qui fait se recroqueviller l’informaticien présent sur lui même.

- Très bien.



La jeune femme brune reprend sa contemplation du petit paquet. Deux mois qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de Jarod, et voilà qu’aujourd’hui, le jour de son anniversaire il lui envoie un cadeau. Bien sûr elle était persuadée qu’il le ferait, il le fait tout les ans, mais cette fois c’est différent. Tout a changé depuis Carthis…plus de nouvelles, plus de petits secrets, plus de petits jeux, plus d’appels nocturnes, en fait une prise de distance conséquente. Néanmoins, rien a changé dans la tête de la Miss, elle croit toujours avoir fait le bon choix, pour lui, pour elle…Tout cela ne les mèneraient à rien, elle en est persuadée, donc autant continuer le jeu du chat et de la souris. Ils en ont apprit tout les deux les bases, et ne risquent pas de se brûler les ailes à un jeu qu’ils connaissent si bien et qu’ils pratiquent depuis plusieurs années. Carthis était bel et bien un moment de faiblesse…la petite boîte en carton, finement décoré dans les mains de la miss le prouve. Le jeu est loin d’être fini…

Sydney et Broots l’ont bien comprit lorsque la lueur carnassière de chasseresse de la jeune femme s’est réveillée dans son regard à la vue de Jarod. Le psy avait soupiré, ayant cru un instant que quelque chose de capital c’était passé sur l’île, où les deux jeunes gens qu’ils considèrent comme ses enfants, étaient restées coincés, mais non…

- Alors Jarod…Qu’est-ce que tu m’offres cette fois ? murmure t-elle à voix haute pour elle-même.



Ses collègues ne lui font pas de remarques quand au fait qu’elle parle toute seule, ils ont prit l’habitude de l’entendre marmonner après le caméléon, notamment lorsqu’elle essaie de comprendre ce qui se passe dans sa tête de génie. Le jeune femme ouvre délicatement le carton, pourtant on peut voir une sorte d’excitation et d’appréhension transparaître dans ses yeux. Elle écarte lentement les deux pans de la boîte, qui, elle en est certaine renferme quelque chose qui va la toucher, comme chaque chose que lui offre Jarod pour les grandes occasions, enfin si on peut appeler l’anniversaire de la Miss une grande occasion. Elle retient son souffle, retirant doucement le fin tissus blanc qui entoure l’objet de son attention. Une fois celui-ci retiré, Miss Parker à les larmes aux yeux, Sydney et Broots l’observe alors qu’elle retire le précieux cadeau. Un magnifique petit journal, relié de velours rouge, et dont les lettres dorées « Catherine Parker » sont encrées sur la couverture. Le journal intime de sa mère…La miss remercie Jarod intérieurement, alors qu’elle continue de contempler l’ouvrage, il ne pouvait pas lui faire plus plaisir qu’en lui offrant un objet ayant appartenu à sa défunte mère. La jeune femme aperçoit un petite carte dans le fond de la boîte, elle s’en saisit et lit ce qu’il y a d’inscrit : Joyeux Anniversaire Miss Parker. J. Elle sourit légèrement, sans vraiment s’en rendre compte, ce qui n’échappe bien évidemment pas à ses deux acolytes, qui sont parvenus à lire par dessus son épaule la petit mot.

- Jarod vous envoie un cadeau d’anniversaire ? interroge Broots surpris.

- Il paraîtrait oui ! et dans tout les cas ce ne sont pas vos oignons Broots !! Depuis quand je peux empêcher le p’tit géni de faire ce qu’il veut ? rétorque t-elle sur un ton sans appel.

- Que vous a t-il envoyé ? demande Sydney, loin de se préoccuper de l’air menaçant de sa collègue.

- Je…Le journal intime de ma mère…, souffle t-elle plus doucement tout en regardant le petit livre posé sur ses genoux, dont elle caresse la couverture négligemment.

- Ca ne ressemble pas aux énigmes que Jarod vous envoie d’ordinaire, constate le psy.

- Jamais le jour de mon anniv…, commence la miss sans réfléchir. Oh votre protégé doit avoir une idée derrière la tête ! se rattrape t-elle.

- Ce n’est pas la première fois que Jarod vous offre un cadeau le jour de votre anniversaire, n’est-ce pas ?

- Même si c’était le cas, ce ne sont pas vos affaires Sydney ! Ces cadeaux sont juste la preuve que la chasse continue, affirme t-elle.

- Oui bien sûr…


Mais le réducteur de tête fut interrompu par le pilote qui leur apprend que le jet va bientôt atterrir. La Miss semble pousser un soupir de soulagement, ravie apparemment d’échapper à cette discussion sans but. Elle range soigneusement son nouveau bien dans sa boîte, tout en faisant bien attention d’y mettre la carte aussi, et la garde en main.
A suivre....

Je me dépêche et dite moi ce que vous en pensez

Ce que je pense ? heu ........... La suite !!!!!!!!!

Alors Coucou, bah je voulais pas te décevoir alors eh bah la suite lol


Une fois l’appareil atterrit, la jeune femme en sort suivi de ses éternels collègues, et se dirige aussitôt vers son bureau, la journée n’étant pas encore fini pour elle. La miss pénètre dans son antre d’un pas vif et décidée, sans faire attention au fait qu’elle a croisé son très cher jumeau, qui s’arrête intrigué par l’absence de répliques cinglantes. Lyle fait volte-face, et entre juste après Sydney et Broots dans le bureau de sa sœur. Celle-ci est déjà assise, les mains croisés sur le bureau, un verre de whisky sur sa droite, et la petite boîte mise en évidence devant elle. La miss n’a pas encore remarqué la présence du cannibale, perdue dans ses pensées, son verre à présent dans la main, au contraire de ses acolytes. Ils savent dors et déjà que les prochaines minutes promettent d’être mouvementées, les rencontres entre les deux jumeaux le sont toujours.

- Alors Sis ! Toi aussi tu as eu le droit à un cadeau ? lance Lyle.

- De quoi tu parles Lyle ? demande la Miss, énervée d’avoir était sortie de ses pensées.

- Juste que j’ai eu le droit à un petit cadeau d’anniversaire de la part de notre rat de laboratoire, oh pas grand chose juste une fausse piste, mais c’est gentil d’avoir pensé à moi non ? On peut pas en dire autant de toi, remarque t-il.

- A parce que tu voudrais peut-être que je te chante « Joyeux Anniversaire » ?

- Non, épargne moi ça !! rit-il. Mais me faire partagé ce que t’as offert le p’tit génie, je ne dis pas non.

- Qu’est-ce qui te fais croire que je n’ai pas eu le droit aussi à une fausse piste ? rétorque t-elle un sourire d’Ange sur les lèvres.

- Oh eh bien le fait qu’on dit que tu aies manqué ta « proie » de très peu, et aussi cette ravissante petite boîte devant toi…

- Peut-être bien, mais dans tout les cas ça ne te concerne pas frérot !! Maintenant si tu pouvais sortir de mon bureau, afin que ma journée ne se finisse pas sur un meurtre !

- Ouh, tu es énervée Sis !

- Oui, c’est l’effet que tu as sur moi !

- Je croyais que c’était le caméléon…

- Lui aussi, mais toi je te vois tout les jours ! Sors de mon bureau maintenant !!

- Très bien Sis. Joyeux anniversaire ! Profites-en bien…,réplique le cannibale avant de finalement quitter la pièce.

- C’est quoi cette menace ? marmonne la miss. Il croit peut-être qu’il va attraper Jarod avant moi !

- Probablement, Lyle a toujours était sûr de lui, explique Sydney. Enfin, Jarod n’a pas laissé d’indice et n’est réapparut que pour votre anniversaire, peut-être va t-il re-disparaître…

- Peut-être bien, en tout cas la chasse ne s’arrête pas pour autant, fait remarquer la jeune femme.

- Oui, Miss Parker vous devriez peut-être rentrer, vous semblez exténuée, suggère le psy.

- Oui, et puis si Raines à quelque chose à redire à ça, eh bien il devra apprendre à se passer de sa bouteille d’oxygène ! acquiesce t-elle en se levant, après avoir vider son verre et prit son cadeau en main.

- A demain Miss Parker !

- A demain Syd!

- Joyeux…joyeux anniversaire Miss Parker, bredouille Broots.

- Joyeux anniversaire Parker.



La Miss sort sans répondre, un sourire aux lèvres, ravie qu’ils aient osé lui souhaiter. Elle s’empresse de rejoindre sa voiture garée dans le parking du Centre, voulant retrouver au plus vite le confort de son chez soi. Arrivée chez elle la jeune femme brune, gare sa porche noir, avant de grimper les marches pour atteindre son perron, et d’ouvrir la porte d’entrée de son cottage. Une fois celle-ci ouverte, elle pénètre dans la demeure, vide et calme, laissant son manteau sur le dossier du canapé, et ses clés sur le petit meuble à l’entrée. Miss Parker retire ses chaussures à talons, et va s’asseoir dans le sofa, la petite boîte toujours dans les mains. Elle pose cette dernière sur la table basse devant elle, où vienne la rejoindre son Smith&Wesson et ses menottes. Elle allume la lampe posé sur un meuble en bois près de l’accoudoir du canapé, et attrape à la volée, un verre et la bouteille de whisky. La jeune femme pose ce dernier près des objets qui lui sont utiles durant la chasse, et ré-ouvre son cadeau, pour en sortir le journal intime de sa mère. De nouveau les larmes lui monte aux yeux, tellement de souvenirs heureux, d’instants magique passé en sa compagnie lui revienne en mémoire, mais aussi la peine causée par sa perte soudaine, par son absence…Elle observe alternativement les photos posée sur le rebord de la cheminée, et le petit livre de velours rouge. Elle s’interroge sur la conduite à suivre, est-ce qu’elle doit ouvrir ce journal qui renferme tout les secrets de sa mère ? La Miss l’ignore, elle a trop peur de découvrir des choses qu’elle préfèrerait ne pas savoir, ou de violer l’intimité de sa mère, tout ce dont elle est sûre c’est qu’elle veut conserver ce précieux ouvrage. De toute façon le caméléon à déjà du le parcourir, et si c’est le cas, il lui aura apprit toutes ses découvertes, c’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’il lui a offert, parce qu’il en avait fini avec…La jeune femme n’a pas le temps d’y réfléchir plus, le téléphone sonne.

- Quoi ?

- Toujours pas changé tes mauvaises habitudes en deux mois ? réplique son interlocuteur amusée.

- Jarod…



A suivre...

Le plus vite possible...

Exellent !! Continue de ne pas me décevoir, parce que c'est génial !!! Donc mais vite la suite !!!

Trooooop bien!!! L'histoire est passionante et tu écris vraiment hypra bien! Alors la suite!!!! et vite!

la suite stp et vite !!!!!!!!!!!!!!!

Comme je suis pas contrariante en ce moment lol , voilà la suite !! J'ai un quota d'écriture wow! depuis quelques jours . Merci pour vos coms les filles


- Tu es rentrée tôt aujourd’hui, remarque le caméléon.

- J’ai perdu l’habitude de te courir après, je manque un peu d’entraînement, d’où mon coup de fatigue !

- Deux mois de vacances ce n’était pas suffisant ? demande le jeune homme.

- Vacances !! C’est pas parce que tu disparais que la chasse s’arrête ! rétorque la miss. D’ailleurs que me vaut l’honneur de cet appel ?

- Tu ne croyais pas que j’allais rater ton anniversaire quand même ?

- …

- Comment tu trouves ton cadeau ?

- Tu ne crois pas que je vais te dire merci peut-être ? interroge t-elle sarcastique.

- Non, bien sûr, je ne voudrais surtout pas abuser, répond-il sur le même ton. Je voulais juste savoir si tu comptais le lire ?

- Je ne sais pas…Est-ce que tu l’as lu ? questionne t-elle presque timidement.

- Je l’ai parcouru, et tu sais déjà tout ce que tu as besoin de savoir, donc c’est à toi de choisir, explique t-il doucement.

- Je ne crois pas que je vais l’ouvrir, je veux conserver le souvenir de ma mère tel que je l’ai connu, avoue t-elle.

- Je comprend Miss Parker. Joyeux anniversaire.

- …

- …

- Jarod ?

- Oui, dit-il alors qu’il s’apprêtait à raccrocher.

- La chasse a reprit, n’est-ce pas ?

- Oui, comme tu l’as dit : « tu cours, je te chasse », affirme le caméléon.

- Pourquoi ? demande t-elle intriguée par la décision de sa proie de reprendre leur jeu.

- Tu as besoin d’une raison pour me courir après ?

- Non, mais je suis curieuse de savoir ce qui te pousse à revenir risquer ta liberté, alors qu’à priori tu semblais avoir disparu.

- Je te répondrais, pour la même raison que je suis restée à porté du Centre pendant cinq ans,…, les réponses à mes questions.

- L’éternel « Qui suis-je ? ».

- Entre autres…

- Tu n’abandonneras jamais le passé, hein ? interroge la jeune femme, plus très sûre de comprendre les motivations du caméléon après tout ce qu’ils ont découvert.

- Non, mais c’est facile de dire ça pour toi, tu sais qui tu es…

- Oh oui, et c’est vrai que je me sens vraiment mieux de le savoir !! réplique t-elle ironique. Il y a des choses que j’aurais préférais ignorer.

- Ne dis pas ça, il vaut mieux que tu saches la vérité plutôt que de vivre dans l’ignorance.

- Oui mais là c’est pour toi que c’est facile, ta famille n’est pas la mienne ! Les seules membres en qui je pourrais avoir confiance sont mort ou disparu !!

- Catherine rêvait d’une vie meilleure pour toi, et ne t’inquiète pas pour Ethan, je suis sûr qu’il va bien. J’ai repéré sa trace, je pense bientôt le retrouver.

- Génial ! Tu lui passeras le bonjour de la part de sa sœur !! rétorque Miss Parker avec sarcasme.

- Tu pourrais le faire toi-même !

- Non, je ne crois pas. Ca m’étonnerait qu’Ethan apprécie de côtoyer des gens du Centre !

- Tu es désespérante Parker !

- On me le dit souvent ! C’est pas le moment que tu choisis pour me sortir ton couplet sur le fait qu’il faut que j’ouvre les yeux ?

- Ah quoi bon ! Tu es plus têtue qu’un âne.

- Je te préviens que la prochaine fois que je te vois, tu vas payer pour ce que tu viens de dire !! menace t-elle.

- Je ne dit que la vérité, tu ne vas pas contredire le fait que tu es têtue, enfonce le caméléon un sourire aux lèvres évident. On se voit sur le terrain de chasse !

- Compte sur moi ! Je ne te manquerais pas la prochaine fois !

- Des promesses, toujours des promesses ! scande amusé Jarod. Et si je peux me permettre une petit remarque Miss Parker, je trouve que tu t’es amincie, tu devrais aller faire un tour dans ton frigo…

- Comment peux-tu… ?



Mais la question de la Miss reste en suspend, son interlocuteur ayant mit fin à la discussion. Non, le jeu continue bel est bien, rien n’a changé. Les mêmes discussion où ils se chamaillent, la même manie de couper du caméléon en plein milieu d’une conversation, les mêmes menaces de la Miss, les mêmes promesses…les mêmes personnages : le chat et la souris. L’ouverture de la chasse vient juste d’être annoncée et la jeune femme est plus prête que jamais. Elle ne l’avouera probablement jamais, mais le coup de fil de Jarod lui a fait du bien, quelque part c’est comme si tout redevenait comme avant, et c’est ce qu’elle cherche désespérément à faire depuis qu’elle a apprit que Raines était son père biologique. Retrouver des bases saines, des point de repères auxquels elle peut se fier, la course après la caméléon lui apporte ça, et aussi deux collègues dont elle ne se séparerait pour rien au monde. Elle a l’impression de revenir presque six ans en arrière, où la chasse a débuté et où sa vie était à peu près normale.

Miss Parker se lève de son canapé après avoir reposé le téléphone sur son combiné, laissant son verre à moitié plein sur la table basse, emportant avec elle le journal intime de sa mère et son arme. Elle pénètre dans sa chambre qui est éclairée par les derniers rayons du soleil, ce qui donne ambiance calme et apaisante à la pièce, une sensation de chaleur. La jeune femme brune contourne son lit pour aller atteindre le secrétaire en bois positionné près d’une fenêtre. Elle ouvre le premier tiroir, jette un dernier regard pleins d’émotions à l’ouvrage qu’elle tient entre ses mains, et le pose parmi d’autres affaires, qui composent ses souvenirs, soigneusement. La Miss referme le tiroir, dépose son Smith&Wesson sous son oreiller puis sort de sa chambre pour aller rejoindre la cuisine. Elle s’arrête en cours de route pour prendre le récipient emplit du liquide ambrée qu’elle avait laissé sur la petite table, elle éteint par la même occasion la lampe, et reprend sa route. Une fois dans la cuisine, la première chose qu’elle fait, c’est vider son verre dans l’évier, la seconde étant d’ouvrir le réfrigérateur. Si vous lui demandais pourquoi, elle vous dira que c’est tout simplement parce qu’elle a un petit creux, et en aucun cas parce que Jarod lui a suggéré, en fait, elle vous répondrait plutôt d’aller voir ailleurs…, mais dans son esprit c’est cet argument qu’elle utilise pour ce convaincre qu’elle n’écoute pas le p’tit géni. Enfin peut importe ce que la Miss pouvait bien penser en ouvrant la porte, car lorsque ce fut fait, tout ce que l’on pouvait remarqué c’était un sourire franc se dessinant sur sa bouche. En effet, la jeune femme se retrouve en face d’un traditionnel gâteau d’anniversaire, au chocolat qui plus est. Elle le sort tout en se demandant si elle doit s’autoriser ou non à y toucher, mais l’odeur se dégageant du met, qui elle n’en doute pas, a était fait par Jarod, la convainc vite. Miss Parker ne résiste pas plus longtemps, et se coupe donc une part du gâteau dont elle est persuadé qu’il sera délicieux. Après s’être régalée plus que de raison, la jeune femme décide d’aller se coucher, eh oui la chasse a reprit, elle se doit d’être en forme pour être la première à attraper le rat de laboratoire…



Jarod, qui vient de raccrocher au nez de la Miss, sourit, ravi de voir que même après deux mois il peut toujours énerver sa chasseresse avec un appel téléphonique. Mais plus que ça, il est content de l’avoir entendu, et aperçut aujourd’hui, malgré ce qu’il persiste à se faire croire elle lui a manqué et pas seulement ses répliques cinglantes. Cependant s’il a fait son come-back dans la partie c’est juste pour pouvoir trouver les réponses à ses questions et notamment élucider le mystère des rouleaux. Il a cherché pendant deux mois, en disparaissant complètement des radars du Centre, mais il n’a rien trouvé. Il en est arrivé à la conclusion que ses réponses sont donc dans la Maison des Horreurs, son esprit de géni a alors pensé qu’il valait mieux pour lui réapparaître afin de pouvoir manipuler ses poursuivants à sa guise, plutôt que d’agir dans l’ombre et risqué un mauvais coup en douce. Tout est donc comme avant, il court et elle le pourchasse, ou plutôt le Centre le pourchasse…


A suivre...

La suite eh ben le plus vite possible, dite moi ce que vous en pensez (finalement elle risque d'être plus longue que je ne le pensais au début )

Oh t'inquiètes, c'est pas grave si c'est plus long! Ta fic est super et j'adore comment tu écris!!!! En plus tu postes vite, c'est cool! Alors garde le rythme! loool!!

C'es trop génial !!! Comment tu fais pour écrire aussi vite !!!

Serais tu la fille cachée de Broots ?

géniale géniale ya pa de mots plus mieux !! désolé moi l'orthographe hein ! je déprime en attendant la suite ! lol

Je veux surtout pas tu déprimes Ptiterêveuse alors voilà la suite. Et d'après ma mère je ne suis pas la fille caché de Broots lol, merci pour vos coms les filles


Juste après avoir croisé la Miss un peu plus tôt, Jarod s’était dirigé aussitôt vers l’aéroport afin de rejoindre une autre ville nommé Chicago pour qu’il puisse y mettre son plan a exécution. Ce plan consistant seulement dans le fait d’écarter le plus possible ses chasseurs, du Centre…Tout était déjà près pour Lyle, celui-ci va rester deux-jours en plein désert du Nevada. Tandis que pour Miss Parker après le coup de fil qui lui a passé, le caméléon s’est torturé l’esprit pour mettre au point un piège qui la ferait enrager, ou en tout cas l’incitera a inventé de nouveaux noms fleuris pour prénommer sa « proie ». Voici pourquoi, le p’tit géni est en ce moment même dans un appartement situé en plein centre de Chicago, levé aux aurores ou plus exactement ayant fait une nuit blanche. Ses préparations sont achevées, il ne lui reste plus qu’à vérifier que tout fonctionne et il pourra ensuite partir tranquillement pour le Delaware. Le caméléon regroupe ses affaires, composées essentiellement des DSA et de Pez, et s’assure une dernière fois que le plan sorti de son géni diabolique n’aura pas de problèmes. La Miss va vraiment être furieuse, bloquée pendant deux jours dans un appartement miteux avec pour seul compagnie Sydney et Broots. Jarod sourit à cette pensée, et n’en est que plus content de ne pas être coincé là avec sa chasseresse, il plaint sincèrement ses deux acolytes. A leur place, il souhaiterait être n’importe où, plutôt que face à la tempête Parker ! Enfin, la question ne se pose pas pour lui, il sera déjà loin quand elle arrivera, normalement demain, si la jeune femme n’a perdu la main en matière de décryptage d’indice made in caméléon. Le géni s’autorise donc un petite sieste avant de partir direction Blue Cove...



Miss Parker, elle, s’est levée comme d’habitude de bonne heure pour rejoindre le Centre, loin d’imaginer ce que l’esprit tordu du rat de laboratoire lui a préparer. Ce matin, avant de partir retrouver ses collègues et ce qui lui sert de « père » et de frère, elle ne résiste pas à l’envie de déguster à nouveau un bout du gâteau au chocolat de la veille. Vêtue de sa tenue de combattante, pantalon de cuire noir, pull tout aussi noir et long manteau en daim beige,...il ne faut pas oublier que nous sommes en hiver..., sans oublier son éternel Smith&Wesson et ses menottes, la Miss part en direction du pire endroit où l’on puisse travailler...

Une fois arrivé sur place, la jeune femme brune gare distraitement sa voiture au parking, se demandant ce que le caméléon a en tête maintenant que la chasse a officiellement reprise. Elle traverse les couloirs sombres et in accueillant de son lieu de travail, rapidement, d’un pas affirmé et décidé qui fait résonner ses talons sur le marbre dont le sol est composé. La Miss s’empresse d’atteindre son bureau, dans une envie de ne pas croiser Raines, ou son jumeau dès la matin. Elle arrive et s’apprête à entrer soulager de ne pas les avoir vu, ne se sentant pas encore prête à leur lancer des répliques cinglantes afin de leur prouver se façon de penser…

- Miss…Miss Parker !! s’exclame essoufflé Broots, qui arrive en courant alors qu’elle poussé les battants de la porte.

- Quoi Broots ? questionne t-elle irritée, alors qu’elle rentre dans son bureau ne se donnant pas la peine de tenir la porte pour son informaticien.



Peut-être que les répliques cinglantes vont fuser finalement…

- J’ai repéré Jarod !



Elle ne réagit pas aussitôt, trop occupée à observer la tenue vestimentaire de son collègue, qui semble en tout point identique à celle de la veille.

- Qu’est-ce que vous attendez Broots ? Faites préparer le jet ! ordonne t-elle.

- C’est fait Miss, Sydney nous y attend, bégaie le jeune homme au crâne dégarni.

- Parfait ! Allons-y alors ! lance t-elle en sortant en quatrième vitesse de son bureau.



Broots ne la suivant pas, elle fait volte-face.

- Vous n’attendez pas de félicitations j’espère ?

- Non, bien sûr que non Miss.

- Alors qu’est-ce que vous attendez, le déluge !!

- Non, je pensais juste…

- Je vous ai déjà dit que ce n’était pas bon pour vous, coupe t-elle sarcastique.

- ...

- Je me trompe où vous êtes resté là tout la nuit ? demande t-elle alors qu’il prenne le chemin pour rejoindre le jet.

- Oui, répond simplement Broots de peur de recevoir une autre remarque.

- Vous m’auriez répondu non, je ne vous aurais pas cru ! Vous auriez pu prendre une douche ou au moins changer de vêtement ! réplique la Miss.



L’informaticien ce fait tout petit, alors qu’il suit à grande peine les enjambées de sa patronne. Ils atteignent en fin la piste de décollage, le jet est bien là. La jeune femme entre la première, et s’assoit à côté de Sydney qui les attendait les mains liés sur ses genoux. Le psy sourit à la motivation qui transparaît sur le visage de la Miss, mais aussi à la mine renfrogné que fait Broots, qui lui, s’assoit tout penaud en face d’eux. Leur avion décolle pas plus de cinq minutes après.

- Alors, nous allons où ? interroge avec curiosité la Miss.

- Chicago, répond le psy.

- ...

- Miss Parker, Jarod vous a t-il appelé ? demande Sydney un léger sourire aux lèvres, alors que Broots semble vouloir disparaître dans son siège.

- Non, pourquoi l’aurait-il fait ? réplique la miss sur la défensive en regardant le réducteur de tête dans les yeux. D’ailleurs, reprend-elle en se tournant vers l’informaticien, comment avez-vous fait pour retrouver sa trace ?

- Euh, euh, bredouille Broots qui remue sur son siège pas très à l’aise.

- Quel réponse constructive ! Je pensais que vous vous étiez amélioré en cinq ans !! lance la jeune femme avec ironie. Je vous préviens je n’attend pas jusqu’à la Saint Glinglin !

- Je euh…en fait…c’est tout simple…euh…comme hier nous étions je jour de votre anniversaire…eh bien j’ai pensé que…enfin que Jarod voudrait le souhaiter…, commence le jeune homme avec difficulté, et s’interrompt devant le regard de Miss Parker.

- Je savais que vous passiez trop de temps sur vos ordinateurs Broots, vous n’êtes même plus capable d’aligner deux mots !!

- Oui…peut-être…enfin en partant de cette idée…eh bien j’ai...j’ai tracé les appels que vous avez reçu hier soir…et quand Ja…Jarod vous a appelé…eh ben je l’ai repéré, achève l’informaticien désirant à cet instant être très loin d’ici.

- Vous m’avez mise en écoute ? demande la Miss énervée.

- Je n’ai pas…pas écouté que vous disiez, j’ai juste repéré Jarod, se justifie t-il.

- Peut-être, et il y a plutôt intérêt pour vous…et qu’est-ce qui vous fait penser que le p’tit géni ne l’ai pas fait exprès ?

- Je ne sais pas, mais en tout cas il était à Chicago hier soir, c’est certain…

- On verra bien, en tout cas vous me le paierais Broots s’il n’y est pas ! menace la jeune femme visiblement contrariée, elle se tourne de nouveau. Et vous je présume, Dr Freud, que votre question quand au fait que votre protégé m’ai appelé hier était tout sauf innocente ?

- C’est vrai, mais pourquoi avoir caché que Jarod vous a téléphoné ? demande t-il intrigué.

- Parce que ça vous concernez aucunement, et que cet appel avait pour simple but de dire que la chasse avait reprise, répond la jeune femme sur un ton qui met fin à la discussion.



Le reste du voyage se passera probablement dans le silence, personne ne voulant réveiller les foudres de la Miss. Celle-ci espère franchement que Jarod est bien à Chicago, pour qu’elle puisse l’étriper sur place, pour ne pas avoir fait attention au fait que son téléphone ai pu être mis sur écoute. Une chose est sûre c’est qu’il l’ignorait, leur discussion avait trop la tournure de confidence. Le caméléon a beau être ce qu’il est, jamais il ne risquerait la vie de sa chasseresse…



A suivre...

Le plus vite possible..., je sais pas si je vais parvenir à garder le rythme

T'as intéré à garder le ritme !!!! C 'est trop bien je veux la suite le plus vite possible

Oué!!! Encore une suite! C'est trop cool! J'adore, J'adore, J'adore!

je suis d'accord garde le rythme !!! c'est une urgence je veux lire la suite pendant que j'ai pas de dm de maths !!stp vite !!!

Voilà la suite, je sias pas ce que ça vaut...


L’équipée arrive finalement à Chicago sans qu’aucun d’eux n’ai réouvert la bouche. La miss perdue dans ses pensées ne réagit pas aussitôt qu’ils sont arrivés, elle ne le réalise que lorsqu’elle voit ses deux compères se diriger vers la sortie. Elle se lève alors un sourire venant se dessiner sur ses lèvres à l’idée que peut-être le caméléon serait encore là et qu’elle pourrait l’attraper… La jeune femme descend donc de l’appareil à la suite de Sydney et Broots, et ils partent tout les trois louer une voiture. La miss refusant catégoriquement de se faire conduire par quelqu’un d’autre qu’elle même. L’informaticien lui indique l’adresse d’où le rat de laboratoire l’a appelé, et ils atteignent celle-ci en un temps record. Les trois chasseurs se retrouvent donc devant un hôtel plus que douteux, mais ça n’arrête pas un seul instant la jeune femme qui sort de la voiture, après avoir garé celle-ci d’une façon plutôt délicate étant donné que les pneus n’ont même pas crissés, d’un pas rapide et décidé, se dirigeant directement vers l’accueil. Derrière le comptoir se trouve un homme dégarni, rondouillard, qui doit ignorer la signification d’une douche ou encore du déodorant, en débardeur qui du un jour être blanc. La miss refoule son envie d’afficher une mine de dégoût, et fait un de ses sourires les plus commerciales. L’homme en face ne résiste pas une seconde au charme de la tigresse, et lui dit de façon qui se voulait séductrice.

- Bob, pour vous servir !

- Mmh, soupire Miss Parker avec un sourire, en sortant une photo de l’intérieur de son manteau. Avez-vous cet homme ?



L’homme semble visiblement déçu, et en perd son sourire, son regard voulant clairement dire : qu’est-ce qu’il a de plus que moi ? La miss cette fois sourit franchement, se retenant de justesse de lui exposer les raisons, après tout elle n’est pas là pour vanter les charmes de sa « proie »…Et puis depuis quand Jarod a du charme…?

- Jarod ! oui bien sûr, il est dans la chambre 27 !

- Vous voulez dire qu’il est toujours ici ? demande la jeune femme avec une certaine excitation perceptible dans sa voix.

- Oui. Parce qu’il ne vous attend pas ? interroge à son tour Bob qui semble retrouver un peu d’espoir de conquérir la Miss.

- Si, si, s’empresse t-elle de répondre, en laissant le pauvre homme à ses faux espoirs.



La chasseresse se dépêche de monter au premier étage pour atteindre la chambre que le caméléon a loué, tout en se demandant à quoi celui-ci pensé en l’appelant sans faire attention au fait qu’il puisse être repéré. Peut importe, la miss sourit, les deux mois que le p’tit génie à passer à l’abri lui on ôté ses réflexes. Un bon point pour moi, pense à cet instant la jeune femme. Elle arrive devant la porte n°27, suivit de ses deux acolytes. La Miss ne s’encombre pas des convenances, et entre sans frapper arme au poing. Elle lance un coup d’œil circulaire à la pièce qui s’offre à elle, alors que Sydney et Broots, pénètre à leur tour dans la petite pièce, composé seulement d’un canapé, d’une table avec quatre chaises, et d’une télévision. La décoration laissant à désirer, les mûrs devant à la base être d’un blanc éclatant, sont à présent d’un gris passé. La miss ne peut s’empêcher de faire une grimace, le caméléon choisit toujours les mêmes trous à rats pour ses planques. La jeune femme ne perd pas plus de temps dans la contemplation de cette pièce qui lui donne la nausée, et se dirige vers une des trois autres pièces présente…Broots, lui va faire ce qui fait office de cuisine, tandis que Sydney entre dans se qui a put être considérer comme une salle de bain. Apparemment rien à l’horizon, et rien qui laisse à supposer que le caméléon fut ici. L’informaticien sent la panique monter en lui à l’idée de ce que va lui faire subir sa patronne s’il s’avère que le géni n’est pas là…mais il n’a que le temps de sursauter quand il l’entend crier…

- Jarod ! Tu rentres au bercail, dit-elle sur le ton de la victoire alors qu’elle vient de découvrir sa proie endormi sur le lit de la chambre, qui est en tout point aussi accueillante que les autres pièces…


Mais la jeune femme n’a pas le temps de se réjouir qu’elle entend un mécanisme se mettre en route. Elle craint alors le pire en voyant le regard horrifié du caméléon, qui n’a rien à voir avec le fait qu’un Smith&Wesson soit pointé sur lui, et ceux surpris de ses compères…


A suivre...
Je sais c'est tout court et la suite le plus vite possible...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

T'es trop sadique !!! Comment ose tu arétés là !!!!!

Je veux la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Espèce de méchanteuh!!!!! C'est trop trop bien et en plus j'ai aucun idée de ce qu'il va bien se passer. Alors ça a un coté frustrant mais en même temps j'adore le suspense! Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite la suite!!!!!!! ^^

La suite! Merci pour vos coms


- Fais pas cette tête là ! et dis moi ce qui se passe !! ordonne la miss à l’homme qu’elle tient en joug.



Il ne répond pas, mais lorsqu’elle entend Broots glousser nerveusement, elle se tourne vers celui-ci et l’interroge du regard sans pour autant baisser son arme.

- Miss…Miss Parker, la...la porte...on ne plus l’ouvrir, begaie t-il.

- Quoi ? aboie-telle en faisant de nouveau face au caméléon. Qu’est-ce que ça veut dire ?



Jarod ne lui répond toujours pas et se contente de se lever, pour sortir de la pièce.

- Qu’est-ce que tu crois faire là ? Ne bouge plus ou je te tire dessus !, menace t-elle.

- On sait l’un comme l’autre que tu ne le ferais jamais ! réplique t-il pas un seul instant effrayé.

- Tu crois ça ! le met-elle au défi, alors qu’elle tire une balle qui l’effleure d’à peine quelques centimètres au niveau de la jambe gauche.



Il lui fait alors face, la dévisageant. Broots et Sydney s’attendent au pire, un rencontre du genre le choc des titans. Les deux ennemis se jaugent l’un l’autre, lequel cédera en premier ?

- Alors, toujours persuadé que je ne te tirerais pas dessus ? demande t-elle en souriant de façon carnassière.

- Oui, enfonce Jarod. Mais peut-importe puisque comme tu vas bientôt le constater, nous sommes désormais coincer pendant trois jours ensemble.

- Quoi ? Tu plaisantes là j’espère ! dit soudain quelque peu déstabilisée Miss Parker.

- Pas le moins du monde, mais la dernière fois que nous sommes restés bloqués tout les deux au même endroit, ça ne s’est pas si mal passé, rétorque t-il un sourire en coin sur les lèvres, alors qu’il sort de la chambre.



Broots et Sydney, observent la Miss qui n’a pas bougé et qui a légèrement rougit aux dernières paroles de Jarod. Mais la tigresse ne reste pas longtemps de marbre, et poursuit le caméléon dans ce qui sert de salon, ses acolytes sur les talons, près à intervenir si ça tournait mal…

- Il est hors de question que je reste ici !! Tu es un géni à ce qu’on dit alors trouve le moyen de sortir !! Et puis comment ça se fait d’abord qu’on se retrouve coincé, c’est encore un tour de ton esprit tordu ça !! accuse t-elle.

- Je suis désolée de t’apprendre que tu n’as pas d’autre choix que de rester ici Miss Parker, et je peux t’assurer que je préfèrerais être n’importe où plutôt qu’ici !

- Oh et moi qui croyait que tu appréciais ma compagnie, réplique t-elle ironique. Mais ça ne répond pas à ma question, comment se fait-il que nous soyons bloqué ?



Le psy et l’informaticien, se sont assit chacun sur une des chaises autour de la table, admirant le spectacle de joute verbale. Ces trois jours promettent d’être mouvementés.

- Ca c’est tout simple. Vous n’étiez censés découvrir cette planque que demain, donc j’avais préparé de quoi vous enfermer ici. Le système que j’ai mis au point devait se refermer derrière vous, comme tu as pu t’en rendre compte, au son de ta mélodieuse voix, explique t-il amusée du regard assassin que lui lance la miss. J’ai programmé le mécanisme pour qu’il ne puisse être ouvert que de l’extérieur ou bien le 6 à 20h, autrement dit dans deux jours et demie.

- Quel brave petit géni, c’est qu’il a travaillé dur ! lance t’elle sarcastique. Et peut-on savoir pour quelle raison tu désirais nous enfermer ?

- Non, répond-il simplement.

- Oh ok, bah laisse moi deviner alors…Mmh…Allez je dirais, pour des réponses qui se trouvent au Centre, alors tu écartes tout les chasseurs de celui-ci. Dis moi surtout, si je brûle.

- Tu es même bouillante Parker, avoue t-il le regard mielleux et mutin. Je ne comprend pas pourquoi tu ne m’as pas encore attrapé après six ans alors que tu fais preuve d’une si grande intelligence, continue t-il ironique cette fois.

- Je ne crois pas avoir de leçon d’intelligence à recevoir d’un p’tit géni qui s’est fait avoir comme un bleu.

- Peut-être bien mais ce n’est pas encore fini…

- Si tu crois que tu vas m’échapper.

- Mmh, fait-il en souriant. Alors comment m’avez-vous retrouvé ?

- Tout simplement, tu te souviens de ton appel d’hier soir ? demande t-elle avec un ton condescendant.

- Bien sûr…Ton téléphone était sur écoute, depuis quand ?

- En fait juste pour toi, c’est Broots qui m’a mise sur écoute…

- J’aurais du y penser, se réprimande le caméléon à voix haute, tout en lançant un regard en direction de l’informaticien qui se recroqueville sur lui-même.

- Tu ne peux pas penser à tout même avec ta cervelle de génie, et c’est bien là dessus que je compte pour t’attraper, remarque la Miss.

- Peut-être bien…En attendant, il serait gentil que tu ranges ton adorable Smith&Wesson.

- Et puis quoi encore, qui me dit que tu n’as pas menti et que tu ne vas pas te faire la belle ?

- Broots et moi avons vérifié, la seule issue possible c’est la porte, et elle est véritablement bloqué, intervient le psy.

- Mouais, marmonne la tigresse peu persuadée en rangeant son arme. Suis-moi, ordonne t-elle à l’attention du caméléon, alors qu’elle se dirige vers la chambre.

- La chambre ? Déjà ? ouh tu es rapide Parker, plaisante le jeune homme.

- Encore une remarque comme ça Jarod, et je te jure que je ressort mon « adorable Smith&Wesson » comme tu l’appelles et que je ne viserais pas à côté, réplique t-elle sur un ton ferme, alors que Broots et Sydney glousse en silence.



Ils sont incroyable tout les deux, incapable de rester dans la même pièce sans se chamailler, sans continuer le jeu du chat et de la souris… Miss Parker s’assoit sur le bord du lit après avoir retirer son manteau, et invite le caméléon à la rejoindre.

- Donne moi ton poignet, demande t-elle doucement mais fermement.



Le caméléon obéit surprit, ne voyant pas où sa chasseresse veut en venir. C’est alors que la jeune femme passe sa main libre dans son dos, et lorsqu’elle est de nouveau visible pour le jeune homme, des menottes pendouillent au bout de celle-ci. Jarod a un mouvement de recul, mais la tigresse maintient sa pression autour de son poignet. Il décide alors d’utiliser sa main de libre pour interrompre la progression des bracelets de fer, mais c’est sans compter les réflexes de sa chasseresse.

- C’est ça Jarod, ou je te suis partout mon arme pointé sur toi, et qui sait un accident peut très vite arrivé, explique t-elle.



Le p’tit géni ne répond pas, mais la défie du regard. La Miss entreprend de fermer un des bracelets autour du poignet du caméléon qu’elle maintient dans sa main. Une fois celui-ci en place, la jeune femme n’a pas le temps de réagir que la main libre de Jarod a attrapé l’autre bracelets et l’a fermé autour de son poignet. Elle essaie d’abord d’écarter sa main de celle du caméléon, comme pour tester la solidité de ses menottes, cela n’ayant bien sûr aucun effet elle lance un regard assassin à sa « proie ».

- Tu es ridicule Jarod ! C’est moi qui ai les clés, déclare t-elle.

- Tu es sûre de ça, répond le caméléon, un sourire aux lèvres, alors qu’il lève sa main libre en l’air, au bout de laquelle se balance les clés.
-Je vais te tuer ! affirme Parker hors d’elle.


A suivre...

Le plus vite possible...En tout cas la fin est mieux que celle d'hier non? (je suis plus là )

C'est trop génial !!!! J'adooooooooooooore ta fic !!!

Le coup des menottes , mdr ! Trop drôle !

alors qu'est ce qu'il font faire ? je veux la suite vite stp!!!
oh je vais en écrire une éautre dans pas lontemps!

Aaaah!!! C'est trop trop méga géniale! Ta fic est absolument fantastique!

alors elle vient cette suite ???? !!!!!! lol dépéche quand meme !

Voilà la suite!


- Ne dis pas des choses que tu risques de regretter, répond le jeune homme avec une moue enfantine.

- Oh mais rassures toi, je ne vais pas le regretter ! Maintenant détaches moi, ou je fais un trou dans ta caboche !!

- Je ne crois pas non.

- Très bien, conclue la Miss, alors qu’elle passe sa main gauche, qui est libre dans son dos, dans l’espoir d’atteindre son holster.



La jeune femme n’étant malheureusement, ou heureusement pas gauchère, elle a quelque peu de mal à agripper son arme. Alors qu’elle la saisit enfin, le caméléon lui attrape le poignet avec sa main droite, cet réaction provoque une proximité entre la proie et la chasseresse. En effet, leurs visages se retrouvent écartés que de quelques centimètres, et aucun des deux ne fait de mouvement pour s’écarter…

- Mmh, entendent-ils dans leur dos.



Ce bruit significatif d’un raclement de gorge, fait revenir sur Terre la jeune femme, elle repousse violemment le caméléon de sa main prisonnière, et se tourne vers l’intrus.

- On a entendu crier, et ensuite plus rien…Je venais juste voir si vous ne vous étiez pas entretués, explique le psy, un sourire en coin sur les lèvres.

- Pas pour l’instant, réplique Miss Parker cassante. Mais s’il continue comme ça, ça risque d’arriver ! Ils ont bien dit mort ou vif, n’est-ce pas ? interroge t-elle avec un grand sourire.

- Ils seraient drôlement déçu s’ils apprenaient que tu m’as tué juste pour passer tes nerfs, remarque le p’tit géni avec la même expression que la jeune femme sur le visage.

- Sydney ! Je vous jure, faites quelque chose ou je l’étripe votre protégé !!

- Eh bien, je serais d’avis à ce que vous ne restiez pas dans la même pièce, propose le psy.

- Oh mais vous ne connaissez pas encore la dernière idée ingénieuse de Jarod à ce que je vois ! dit-elle ironique, tout en levant son poignet prisonnier qui est suivit par celui du caméléon.



Le réducteur de tête se contente de sourire de plus belle, en secouant négligemment la tête de droite à gauche, amusé.

- Il n’y a rien de drôle Dr Freud !! Dites à votre protégée de me détacher, ordonne la Miss.

- Je doute qu’il m’écoute, n’est-ce pas Jarod ?

- Tout à fait, confirme le p’tit géni.

- Je vous laisse régler votre problème, annonce Sydney en quittant la chambre.

- Sydney !! Sydney revenez ! Il est hors de question que je reste accrocher à RatBoy ! s’exclame la Miss en se levant pour suivre son collègue, mais elle est vite arrêtée dans son mouvement par les menottes, qui la font se rasseoir aussi vite qu’elle s’est levée.



Le psy sort de la chambre plus qu’amusé, et ne prête pas attention aux plaintes de la jeune femme. Après tout, ils vont passer trois jours ensemble, donc il seraient bon que Miss Parker et Jarod règlent leurs différent maintenant, pour être tranquille plus tard. Sydney rejoint Broots, qui est resté assis, et qui attend patiemment le récit des évènements.

- Alors, ils ne se sont pas entretués à ce que je constate, plaisante l’informaticien.

- Non, mais s’ils continuent comme ça, ça pourrait arrivé, commente le Dr Freud.

- Et ça vous fais rire ? interroge incrédule l’homme au crâne dégarni.

- Oui. Ils se chamaillent pour des broutilles, et pendant que je vous parle, ils sont tout le deux liés par une paire de menotte.

- Quoi ? demande Broots en levant les sourcils de surprise.

- Parker a de l’influence sur vous ! Elle a dut vouloir l’accrocher au lit, mais Jarod ne devait pas être de cet avis, explique le psy, un sourire aux lèvres.

- Ils vont peut-être bien s’entretués alors, dit inquiet l’informaticien.

- Non.

- Mais enfin Sydney, ils sont ennemies ! Par définition ils ne peuvent pas se supporter !

- C’est ce qu’ils essaient de faire croire, ou de se convaincre. Leur disputes, leur chamailleries, n’ont jamais pour but de blesser, mais juste de maintenir à distance l’autre.

- Vous voulez dire quoi ? Qu’ils s’apprécient.

- En tout cas, ils ne se détestent pas. Ils ont passés une partie de leur enfance ensemble, ils étaient amis, et cette complicité est toujours présente entre eux. Ils se comprennent tout les deux, plus que quiconque ne le peut. C’est pour ça que le Centre a lancé Parker à la poursuite de Jarod, parce qu’elle le connaît, parce que quelque part ils sont liés. Vous avez déjà vu Miss Parker blesser Jarod, ou bien Jarod blesser Miss Parker ?

- Non, répond après un moment de réflexion Broots.

- Et ils ne le feront jamais, malgré toutes les menaces que peut lancer Parker. C’est comme une sorte de promesse silencieuse, « je ne te fais pas mal, et toi non plus »…Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont obligés d’être ennemis, cependant ça n’a jamais rompu leur lien. C’est pour ça que je suis persuadée qu’il s’est passé quelque chose sur Carthis, quelque chose qui leur a rappelé qu’ils sont plus que des ennemis. Ils étaient seuls sur cette île et Dieu seul sait ce qu’il s’y est passé, néanmoins nous savons qu’ils ont du travailler ensemble, comme lorsqu’ils étaient enfants et qu’ils passaient du temps tout les deux. Je suis sûre que vous avez remarqué, comme moi, que Miss Parker semblait bizarre après son retour ?

- Oui, c’est vrai, mais en même temps, elle venait de perdre son père, et d’apprendre que son père biologique était Raines, remarque l’informaticien avec une grimace.

- Oui, mais Jarod a disparu du radar du Centre pendant deux mois, comme s’il avait besoin de réfléchir.

- Où alors, il voulait oublier le Centre, propose Broots.

- Non, je ne crois pas, il l’aurait fait avant, et puis pourquoi il serait revenu…Enfin, vous remarquerait quand même que depuis qu’il a réapparut, Miss Parker est redevenue un chasseresse acharnée, et que Jarod a reprit ses jeux. C’est comme s’ils voulaient retrouver le rythme du début, d’il y a six ans, comme s’il voulait revenir a « tu cours, je te poursuis », comme si rien n’avait évolué entre les deux.

- Je crois que vous vous faites des idées Sydney. Jarod s’est enfuit du Centre, et Miss Parker est censée le ramener, donc c’est normal qu’elle lui court après avec acharnement, qui plus est il est la clé de sa liberté, ou plutôt de se vie ces dernier temps.

- Peut-être bien, Broots. Nous avons trois jours pour les observer.

- Encore faut-il qu’il sorte de cette chambre ! fait remarquer l’informaticien.



A suivre...
Le plus vite possible, en espérant que ça vous plaise toujours

Sydney est tres doué et Broots complétement paumé,mdr !

Je veux la suite !!! Pitié poste la vite !!

Rien d'autre à dire que GENIAL! Mais c'est moi ou il manque la suite... ^^